La Chambrée de Seniel

Lucifel se leva et s'approcha de Seniel, il lui mis les deux mains sur les épaules et murmure à son oreille.

Ne t'inquiette pas le temps n'a plus d'importance maintenant, puisque tu as l'éternité devant toi, et je tiendrais ma promesse, puisque je suis l'ange destructeur des septs lames...et ne va pas croire que c'est un avantage, puisque je me dois de veiller sur vous, et cela...est une des plus lourde taches. Alors ne va pas mourir sur le front.

Puis Lucifel se recula et ses yeux repassérent au gris pale.

De toute façon nous avons un contract, je le respecterais, mais la suite me reviens de droit, et je sais combien ta lame veux que tu vive.

Seniel ne dit rien mais se dégagea rapidement. C'était elle, ou il avait une manie d'être trop près à chaque fois. La conversation touchait à sa fin, et dans le silence pesant qui suivit, elle se demanda pourquoi il restait là. N'avait-il pas une chambre à lui?

Dans ses pensées elle sourit. Une chambre, elle se demandait pourquoi elle-même avait une chambre, voilà bien des années qu'elle ne dormait plus. Elle se reportait à la force de son épée. Et le peu où elle dormait, c'était pour faire des cauchemards plus tortueux et cinglés à chaque fois.

Elle se tourna vers Lucifel, pour lui demander de sortir une nouvelle fois, mais ce ne furent pas les mots qu'elle avait choisi qui sortirent de sa bouche:

- La suite? Quelle suite?

Lucifel la regarda et répondis à Seniel. Il se mis à rire et posa son épée.

Il est sur que si tu meurs, tu ne pouras plus te battre, et cela est interdit par le code de nos lames. Tu dois te battres à jamais, et verser le sang de la lumiére pour que notre ordre prenne en puissance.

Elle lui rendit son rire

- Alors ce n'est pas un problème... Le sang coulera et il coulera vite...

Ses yeux se reposèrent sur le paysage dehors. Enfin paysage... Il n'y avait ni arbre, ni prairie. Juste une plaine avec quelques colline rocailleuses. La neige adoucissait les formes, mais elle savait le tout austère et froid. La roche grise avait disparu sous l'épaisse couche de flocons. Ils ne tiendraient pas longtemps, le climat par ces temps allait faire fondre le tout plus rapidement qu'un glaçon dans un bac d'eau chaude. Elle finit par reposer le regard sur Lucifel.

- Seigneur des Terres de la Lumière, hein? Waoh...

Son ton était plus humoristique qu'impressionée, un sourire ironique apparut sur ses lèvres également, elle ne pouvait se retenir de l'ennuyer...

Lucifel se leva et s'avança.

Ouais m'dame, seigneur de la lumiére, et un des plus puissants.

Lucifel en disant cela se retourna sur son dos nue apparu des ailes noirs, rien de plus que de simple ailes noire, inorganique, symbole de son rang, lui permettant de planer, mais pas de voler sur de longues distances.

Je suis qu'un seigneur, de la lumiére, devenu seigneur de l'ombre, mais ton humour est plutot amusant, car au cas ou tu l'ignore, je sais reconnaitre les sang riche et tu n'es pas qu'une simple guerriére, Seniel, peut être que tu es une princesse qui devait se marier...

Lucifel en disant cela jouer le jeu de Seniel, s'amusant comme elle de taquiner l'aute.

Aux paroles de Lucifel, elle ne put se retenir de rire.

- Ahahahaha... Moi? Princesse...

Elle finit par se tenir les côtes tellement elle riait, jusqu'à en avoir des larmes aux yeux. Elle eut du mal à retrouver sa respiration et se redresser.

- Lucifel, j'aurais jamais cru que tu aurais pu me faire rire comme cela.

Il semblait pourtant assez serieux. Elle retrouva son serieux elle aussi puis finalement nia de la tête.

- Ce que tu peux être... franc... par moment... C'est impossible, je ne respecte aucune autorité alors en être une... J'en ris...

Lucifel sourit et lui fit une révérence. Il la regarda et explosa de rire.

Pourtant je te vois bien faire des révérence comme cela. Mais bon il est vra que tu n'as pas la stature d'une princesse, plus d'une chef de bataille, peut être as tu quelque part dans ta vie été une seigneur? Qui sais? Les rouages du temps sont si variable, qu'un grain de sable peu changer toute une destinée. On ne sais jamais sur quoi on va tomber. ( oui on dirais forestgump)

Puis Lucifel se posa sur la fenétre et les jambes dans le vide regarda le lointain, la ou les neiges était éternelle.

- Non, non... J'aime ma liberté telle qu'elle est, pas de donner des ordres à des soi-disants soldats. Je me bats pour moi et pour personne d'autre.

Elle regarda dans la même direction que lui.

- Et puis, je ne pense pas avoir jamais porté une robe. Cela me semble très désagréable.

Elle s'éloigna une nouvelle fois de la fenêtre et retourna s'asseoir sur le lit. Elle regarda alors Huineros, son épée, puis l'épée de Lucifel. Elle se laissa tomber sur le dos et fixa le plafond.

Même si elle avait ri à ces paroles, cela lui avait fait réfléchir. Elle, Princesse? Non, impossible, elle n'avait pas cette fierté qu'on tout les nobles.

Lucifel tourna la tête, et regard Seniel. Il se met dos au mur de la fenetre et lui lance.

Seniel, une robe ne tirais pas, tu n'es pas de ce genre la, tu serais plus habillé comme tu l'es la, princesse en robe, c'est que dans les comptes pour petites filles.

Lucifel la regarda assise, et tendant sa main il lui fit signe d'approcher.

Viens voir par la, regarde ce monde, ou que l'on regarde, il y aura de l'ombre, du mal, mais nous ne sommes pas le mal, non, nous ne sommes que la véritée, la lumiére est le mal, elle brule aveugle.

Seniel l'écouta, les yeux toujours au plafond. Puis il lui dit de venir, elle se redressa, mais ne bougea pas. Depuis quand il lui donnait des ordres. Certes elle n'allait pas rouspéter, mais elle n'était pas un chien quand même.

Elle finit toutefois par se lever et vint à la fenêtre, derrière Lucifel. La plaine était toujours aussi froide et le soleil brillait doucement. Le vent soufflait glacial.

- Un conte de petite fille... Tu te trouve dans une tour à regarder la plaine. Attends-tu le Prince Charmant?

Lucifel la regarda avec étonnement et souria. Il regarda dehors et contempla le ciel. Le soleil se couchait et le ciel prenait une teinte rouge sang. Lucifel parla.

Le prince charmant...non je n'attent pas le prince charmant, ni une princesse d'ailleur, je n'ai pas de coeur, mais je sais que je suis lié à une personne, et que nos destin se sont croisé il y a de ça plusieurs années. Je sais aussi que je dois combattre, car je suis né pour cela. Personne ne peux me sauver, personne ne peux empécher ma destinée. Non...je n'attent pas le prince charmant.

Lucifel dis cela avec un air plutot calme en opposition avec ce qu'il était lorsqu'il était furieux. Depuis quelque temps il était plus calme et les rapports entre lui et Seniel étaient calme, réfléchis et posé, comme si leurs âmes et leurs épées avaient decidé de s'accepter mutuellement. Mais tout deux savait qu'une fois leur épée en main, la haine reprendrait son droit et alors, il se chamaillerais comme avant, peut être moins brutalement, mais toujours en se battant...jusqu'à ce que l'un sois à terre.

- Mais tu as un coeur mon ami, il suffit de savoir s'en servir...

Seniel secoua la tête comme si elle ne comprenait pas ce qu'elle disait. Puis elle fit une moue dubitative sur ses propres paroles. Elle haussa les sourcils et retourna vers son lit.

*J'ai vraiment dit ça moi?*

Elle soupira et s'approcha de son épée. Elle la carressa pensivement puis finalement la prit et attacha sa ceinture.

- C'est pas que je m'ennuie, mais j'ai besoin de... sortir après cette pause en dialogue...

Elle regarda la porte, puis Lucifel et l'interieur de la chambre.

- C'est pas que je veux te déranger, mais tu es dans ma chambre...

Elle indiqua la porte et espéra qu'il sorte sans commentaire.

Lucifel sauta par la fenétre.

Ah plus tard Seniel! On se rejoins dans la salle du trone, et laissons donc le temps faire son oeuvre, tu découvriras Un jour qui tu es et ce pourquoi je te connais plus que tu ne le crois.

Infernos se volatilisa en une fumée rouge

Seniel le regarda disparaitre dans un fumée rouge. Elle roula les yeux au ciel puis prit la direction de la salle du trône. Pourquoi donc voulait-il qu'elle aille dans la salle du trône? Elle soupira. Elle avait autre chose à faire que d'aller dans la salle du trône.

- Très bien, très bien...

Elle referma la porte derrière elle et ses pas résonèrent dans le couloir.

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Seniel se retrouva dans sa chambre en un battement de cil. Elle était sidérée par l'action de Lucifel et ses paroles. Sur le moment elle se retrouva coi, sans pouvoir faire quoi que ce soit.

Elle resta un instant sans bouger, dans le silence retrouvé de sa chambre, puis la migraine revint à la charge et la ramena à la réalité. Elle soupira, secoua la tête et s'assit sur son lit.

Elle s'appuya sur un des montant du lit et prit son épée en main. Non, elle ne dormirait pas... Elle resta à se rappeler les souvenirs qui avaient marqués le peu d'années auparavant. Les seuls souvenirs vivaces...

Lucifel apparu vers la fin de la journée, et frappa à la porte. Seniel grogna, Lucifel entra.

Alors? ton repos t'as donné des forces? N'essaye pas de chercher la force de ton épée, elle est en veille pour le moment, je t'apprendrais à la faire sortir, et non à te laisser controler, ainsi tu auras le triples de tes capacités déja connu, et ce n'est qu'un début. Le reste tu l'apprendras dans le sang.

Puis Lucifel pris une chaise et s'assis devant Seniel, il ne portait rien sur lui, sauf sa tunique. Les yeux gris pâle et pénétrant de Lucifel scrutérent Seniel.

Elle resta immobile sans bouger, toute la journée. Puis on frappa, elle rouspéta, ne voulant pas être dérangée, mais invita la personne à entrer. Ce fut Lucifel qui poussa la porte.

- Cela fait longtemps que je ne dors plus, Lucifel... Je ne cherche pas la force de mon épée. Il n'y a qu'en combat que je l'appelle, le reste du temps, elle vient me chercher... et...

Elle s'arrêta. Mais pourquoi parlait-elle? Elle soupira et leva les yeux au ciel. Elle sentait bien le regard de Lucifel sur elle, mais ne dit rien un long moment, puis soudainement

- Si tu pouvais arrêter de me fixer comme ça... C'est dérangeant...

Ah bon?

Lucifel souriait.

En quoi cela te dérange? tu n'as pas de sentiments non? un regard ne devrais pas te perturber?

Lucifel savait que Seniel commençait à avoir des réactions humaines, car le visage lui avait transmit en même temps l'humanité.

Seniel fut prise de court. Elle resta un instant silencieuse, puis les yeux haineux, elle dit:

- C'est dérangeant dans le sens que plus tu me regardes, plus j'ai envie de te décapiter, de jouer avec tes entrailles, de te tailler en pièce et de te jeter d'une haut d'un précipice. Mais si c'est ce que tu veux que je fasse, je m'en ferais une joie et cela me soulagera par la même occasion...

Elle se leva d'un bond, et ajouta, tournant dans la pièce comme un lion en cage.

- Pourquoi.... Pourquoi tu dois toujours m'énerver, c'est... énervant à la fin...

Lucifel la regarda et sourit.

Mais c'est parce que tu t'énerve que tu commenceras à comprendre qui je suis pour toi, pour le moment la réponse que tu sortiras est: mon pire cauchemard, pire que la peste. Oui c'est un peu ça pour le moment, mais tu vas vite comprendre et tu auras beaucoup moins de colére, en toi s'anime chaque seconde l'âme de..Seniel Van hell, celle qui se battit avec moi jadis.

Lucifel lui paralysa les jambes et se levant il s'approcha d'elle dénudant ses épaules il respira.

MMMM l'odeur du sang qui coule en toi, c'est comme quand nous étions petit.

Elle fut arrêté dans sa course et se rattrappa au mur pour ne pas tomber. Heureusement qu'il n'était pas loin, ses jambes refusèrent de fonctioner. Elle toisa Lucifel. Surement lui.

Il s'approcha et fit glisser la chemise de son épaule, sentant le sang qui battait dans ses veines. Pendant une infime seconde elle ferma les yeux et se laissa aller, puis elle les rouvrit brusquement et gifla à nouveau Lucifel.

Elle remit la chemise comme il se devait et commença à trembler de haine envers le démon. Etait-ce cela qu'il appelait proche? Elle puisa au fond elle-même et brisa le sort qui la retenait paralysée, sans trop savoir comment pour tout dire. Puis elle alla à sa porte l'ouvrit et dit

- Je te prierais de bien vouloir... S'il te plais... sortir de ma chambre...

Lucifel passa devant elle et ferma la porte et lui saisi la main, montrant la paume de Seniel et puis la sienne. Deux cicatrices identique se trouvaient la. Lucifel la toissa dans les yeux, Seniel se fit moins raide et rougis. Elle ne compris pas pourquoi et remettant mieux sa chemise elle s'approcha de la fenétre, rouge. En elle germait des sentiments comme l'affection, la colére, la géne, le joie, et sa haine commença à tomber, elle compris que son passé commençerais a revenir.

Seniel, tu n'as pas changer, tu changes, mais ton fichu caractére est toujours intacte.

Lucifel se jetta sur elle et la lança sur le lit, sauta sur elle et un sourire vicieux sur les lévres la chatouilla. Pour la premiére fois Seniel rigola et se sentis bien.

Evidemment il ne fit pas ce qu'elle avait pourtant demandé gentiment. Il saisit sa main et lui montra une vieille cicatrice qui était là depuis le premier de ses souvenirs et qui refusait de guerrir. Il lui présenta également sa paume où une même cicatrice s'y trouvait, en tout point semblable.

Il la toisa, elle maintint le regard un instant, puis elle sentit une vague de chaleur lui bruler les joues. Contrairement à se qu'elle croyait, ce ne fut pas de la colère, mais bien une certaine gène. Il ne fallait pas qu'elle reste là, elle s'en fut, près de la fenêtre.

Alors qu'elle essayait de reprendre contrôle sur elle-même, elle se rendit compte que finalement elle ne voulait pas que Lucifel sorte. Elle n'eut pas le temps de plus y cogiter qu'il venait de l'envoyer sur le lit, sautant sur elle. Elle n'eut pas le temps d'y réfléchir qu'elle riait déjà, la haine envolée l'espace d'un instant.

Elle eut soudain un flash, une boule de feu sur le derrière d'un démon. Le sourire vicieux revint sur son visage. Elle ferma le poing et dit tout en rouvrant la main

- Bouh!

Une boule de feu était née dans sa main grande ouverte, elle l'envoya droit sur Lucifel du lit roulant sur le côté alors qu'il essayait de l'éviter...

OUAAAAAAIILLLEEEEEEUUUUUH.

Lucifel courait dans la chambre tapant sur ses fesses, et éteignis les flammes, non sans avoir dans ses yeux une lueur de colére et de frustration.

La vache...tu m'as brulé les fesses la?! MAIS T'ES MALAAAADE.

Lucifel lui couru aprés, voulant lui donner une leçon, et lui chatouillé les hanches avec sadisme.

Si je t'attrape tu vas me supplier de te pardonner et de ne plus te chatouille tu vas voir saleté.

- Alors il va falloir courir plus vite que ça!

Elle courut droit dans un mur, s'enfonçant dans les Ténèbres. Elle réapparut à l'opposé même de la chambre, toujours dans un coin d'ombre et envoya une nouvelle fois une boule de feu visant évidemment le postérieur du démon.

- C'est ce qu'on appelle du cochon rôti!