Entrainement

La jeune femme entra dans la pièce. Le silence se fit immédiatement froid et lugubre, comme si les gardes et autres combattants avaient vu une étrange apparition.

Seniel n'y fit pas attention et continua sa marche jusqu'à un banc de libre. Elle revenait juste d'une longue cavalcade et ses habits étaient poussièreux. Elle se frotta les bras et les jambes pour faire tomber la poussière.

Le silence et les regards avaient suivit la jeune femme. Elle s'en contrefichait royalement et fit semblant de rien. Elle s'assit et les dévisagea tous, un par un, lentement, leurs faisant tourner les yeux quand elle s'attardait trop sur un.

Ses yeux étaient noirs, d'un noir complet. Pas de pupille, pas d'iris, pas de blanc, juste... Noirs. Elle resta longuement ainsi, sans bouger si ce n'est la tête pour regarder tous ces hommes. Puis finalement, elle soupira. Elle se redressa et déclara, haut et fort.

- Très bien. Puisqu'on doute encore de ma force. Que le premier gueux lève la voix et me défie!

A sa taille pendait une bien étrange épée. Une épée plus lourde et plus grande que la normal. Son pommeau était à deux mains. Ce qui était étrange vu qu'elle était paladin, donc à cheval. Elle la sortit de son fourreau et posa la pointe au sol, se libérant du poids de la lame, une lame d'un bon mètre. Elle resta droite et digne et attendit un volontaire. Il allait souffrir de son machotisme...

Lucifel entra et vit une drole de damoiselle, armée d'une épée.
Eh bien, en voila une drole de vision, une femme avec une arme...le seul endroit ou doit se battre une femme, c'est dans un lit, dans la paille à la rigueur.

Lucifel mis à la lumiére la lame de son épée, et la fit vibrer devant les yeux des autres gars, tous émir un frisson de dégout, devant cette homme aux traits pale et aux yeux semblable à ceux d'un mort.

Tu mérites un adversaire à ta taille et non ces petites frappes. Je vais te montrer ce qu'est la force des enfers.

Un sourire mesquin traversa son visage quand elle vit que personne ne relevait son défi. Tous des gueux, qu'ils étaient. Puis vint un homme, preux chevalier, quoi qu'un peu pâle. Il déclama qu'une femme ne devait se battre que dans un lit. Malgré l'absence de tout iris dans ses yeux entierement noirs, on pouvait aisément deviner toute la haine qu'elle recrachait. Et une véhémence certaine se fit ressentir quand l'homme parla pour la première fois. Mais il releva le défi et son sourire vira du mesquin au diabolique.

- Montre-moi ce qu'est la force des Enfers, je te montrerais la haine d'une femme...

Elle empoigna son épée dont l'étrange pommeau représentait une espèce de dragon, ou plutôt le diable... Non, surement une créature démoniaque, en tout cas c'était une tête hideuse. Elle leva avec une aisance incroyable la lourde épée et la pointa sur Lucifel. Puis elle la planta dans le sol. La lame traversa la dalle pourtant de pierre dure comme dans du beurre. Elle baissa la tête mais ne quitta pas du regard l'homme contre qui elle allait se battre. Elle dit alors:

- Mon nom est Seniel et je suis une paladin déchue. Voici Huineros "Fumée Noire" mon épée. C'est par elle que je me battrais. Ne ménage pas tes coups, car les miens ne s'arrêteront que quand tu auras abandonné...

Elle arracha son épée du sol avec une facilité déconcertante. Cette drôle de femme la fit tourner un instant dans sa main puis la pointa de nouveau dans la direction de Lucifel. On entendit un drole de bruit, métalique, irréel, puis lentement le long de la lame une légère fumée noire, comme sortie de nul part.

Lucifel souria et ota son armure, son masque des morts brilla et empoignant son épée il ricana.

Bien, je vois que tu n'es pas une femme ordinaire, alors je vais en effet te montrer ma force, et te faire ravaler tes paroles, tu vas plus ouvrir ta grande gueule pour rien.

Lucifel pointa son épée en avant et fonça sur Seniel. Il frappa de toute ses force et celle ci para, une force incroyable émana des deux adversaires. Lucifel frappait et Seniel parait, toujours et encore, aucun des deux n'avait le dessus. Lucifel se recula et posa sa main sur le masques des morts, celui ci via au rouge et Lucifel sembla encore plus livide qu'à la normal. Il frappa encore Seniel qui fut surprise de la force du coup.

Lucifel attaqua avec la vitesse d'un cheval lancé au grand galop. Seniel parra, certes elle était femme, mais bien stupide serait le chevalier pour la croire faible.

Un long combat sans nulle fin s'entretenait dans cette salle d'arme où résonait leurs fers. Les hommes et gardes s'étaient rabattus contre les murs, regardant d'un air ébahi le spéctacle qui s'offrait à leurs yeux.

Seniel ne montrait aucun signe de faiblesse, tout comme son adversaire. Puis Lucifel posa la main sur son torse, sur cet étrange masque à même sa peau. Il réattaqua de nouveau. Elle fut surprise de la nouvelle force qu'il démontrait.

Il semblait sans limite, mais la haine qui régissait le coeur de Seniel était elle aussi incommensurable. Quelles en étaient les raisons? Le savait-elle? En tout cas, elle ne montrait rien qui puisse prouver qu'elle voulait calmer cette haine qui lui vrillait les tympans. Tout en ferraillant de nouveau, puissant dans ses ressources, elle dit

- La gueule est le terme qui désigne la bouche d'un animal. Je ne suis pas un animal que je sache, je suis une femme régit par la haine. Je n'ai point utilisé de termes vulgaires à ton encontre, fais de même tu n'en seras que plus récompensé...

*Noire épée... Donne-moi ta force... Nourris-toi de ma haine...*

Le fin brouillard qui planait autours de la lame s'intensifia et un sourire machiavélique parcourut le visage de la jeune femme. Plusieurs hommes crièrent au démon quand ils la virent ainsi, ses yeux sans pupille, noirs comme le charbon et son expression si démoniaque.

De nouveau, elle attaqua, les deux mains sur la garde, sa vitesse accrue, sa force décuplée...

Lucifel parra le coup, mais fut étonné de la force, il du prendre son épée plus en main pour ne pas la lacher. Cette femme n'était pas normal, et celui lui, plus, donc il décida de faire de son mieu pour lui faire plaisir.

Oh oh oh, mais c'est que tu t'énerve en plus, j'aime ça, et pour te remercier de m'offrir un bon spectacle, je vais te montrer aussi des petits trucs.

Lucifel redoubla de volonté pour repousser la lame, et se mis en garde, sa longue épée noire, s'abattit sur le sol, qui s'ouvrit sur quelque métres, Seniel évita le coup mais erreur de sa part, ce n'était qu'une feinte, Lucifel lui envoya son pied dans les jambes et la fit tomber, il se recula, bien disposé à continuer le combat.

Elle esquissa un sourire au coin des lèvres quand elle le vit surpris de sa force qui venait de s'agrandir. Mais elle le perdit rapidement quand il la frappa. Elle tomba et se receptiona lourdement au sol, sachant qu'elle ne s'attendait pas à cela.

Elle jura entre ses dents, maudissant sa naïveté. Elle se releva rapidement, sa volonté encore plus accrue. Elle fit de nouveau tourner sa lourde épée dans un poing et se remit en garde face à Lucifel.

Puis sans crier gare, elle fonça sur son adversaire, il parra sans problème, vu que la prise d'arme était une des plus facile. Mais au lieu de soutenir la contre-attaque, elle laissa filer sa lame en parade. Il s'en trouva dénué de défence.

Huineros étant trop lourde pour attaquer à si courte distance, elle fit un tour sur elle-même pour se rapprocher de lui et pouvoir envoyer son épée. Mais au lieu de lui couper littéralement la tête, elle s'abaissa et visa les côtes.

Lucifel pris le coup de plein fouet, une énorme entaille était la sur ses cotes, il posa sa main et souria, le sang l'exitait et il allait faire couler le sang. léchant ses doigts ganté, il s'avança tel un fou et fonça avec rapidité sur Seniel, celle ci fut surprise et ne vis pas le coup de poing s'abattre sur son visage, Lucifel enchaina avec un coup de pied dans les cotes et recula. Il planta son épée dans le sol et se posta en position de combat à main nue, ses gants, étant herissé de pointes, il saurait faire bon usage de ses atouts, son armure rouge posé non loin refletta son reflet et il pu voir que le sang coulait abondament de beaucoup de plaies.

Eh bien eh bien, je crois que nous devrions donné ler dernier coups pour voir qui aura la victiore cette fois, qu'en dis tu démone.

Lucifel Chargea et étant débarassé de son épée ses mouvements étaient plus vif et rapide, il envoya son poing qui fut paré par la lame de Seniel.

Foutu femelle...

Elle reçut de plein fouet, un coup dans le visage. Ses gants herrissés de pointes lui avaient entaillée la joue et un mince filet de sang coula rapidement. Elle ne s'en préoccupa pas et se remit en position de défence.

C'est à ce moment qu'elle sentit une douleur dans les côtes. Elle plaqua instinctivement une main et sous ses doigts devina deux côtes cassées. De nouveau elle jura entre ses dents.

Elle respira un grand coup et se redressa, la douleur s'accrue et elle sentit le sang remonter le long de sa gorge. Elle s'appuya sur son épée, ses forces l'abandonnant l'espace d'un instant tant la douleur était à son apogée.

Mais elle se reprit et fit face à son adversaire, ses lèvres laissant échapper une longue traînée de sang. Elle se tint fière devant lui et dit

- Un dernier coup? Alors vise bien...

Il attaqua à mains nues, mais toute la force qu'elle avait réussit à canaliser, elle le parra. Elle garda un instant sa prise et ajouta à l'intention de Lucifel, le regardant, semblait-il, droit dans les yeux...

- Tu sais ce qu'elle te dit la "foutue femelle"?

Elle libéra son emprise dans un cri d'effort. Le fin brouillard autour de la lame devint plus opaque, à chaque moulinet de l'épée, il laissait dans l'air pendant quelques secondes une trainée noire.

Un garde pensa que le combat avait assez duré et qu'un des deux allaient se faire mal voire pire. Il s'approcha, mais elle laissa tomber sa lame qui littéralement éclata la dalle au sol. Le garde prit peur et recula sans mot dire.

Seniel se concentra à nouveau sur Lucifel, ses côtes lui faisant de plus en plus mal. Elle se retint de crier à la souffrance et son regard ne s'emplit que plus de haine.

*Huineros, aide-moi... encore un peu...*

Son poing se resserra brûtalement sur la garde et de nouveau elle leva la lame avec une évidente facilité. Aujourd'hui la lame était bien généreuse, elle devait juger son adversaire bien hautement. La jeune femme se dit alors qu'elle ne devait pas non plus sous-estimé Lucifel. Elle devait donc viser juste.

Elle fit face fièrement à son opposant et pendant une ou deux seconde élabora son plan. Puis finalement un fin sourire ensanglanté vint parcourir son visage et elle s'élança, mais chose étrange, elle ne l'attaqua pas de front, comme les chevaliers le voulaient, mais bien de bas en haut. Il parra, rapide lui aussi, mais au lieu de continuer son mouvement, elle lacha son épée et pratiquant un tour sur elle-même, se trouvant alors sur le côté de Lucifel, elle envoya son coup en direction de la nuque de son opposant.

Lucifel attrapa la lame et souria, envoyant son poing dans les cotes cassé de seniel, qui tomba à tere. Il la regarda laché sa lame, et Lucifel souria encore, mais avec une empreinte de respect.

Tu t'es bien battue. Disons que nou sommes à égalité, démone.

Lucifel pris Seniel par la main et l'aida à se relever, un geste de sympathie envers une personne de même espéce que lui. Les personnes d'origine non humaine.

Je crois que tes cotes son cassés comme les mienne d'ailleur...[/b]

Tout Puissant Nombre de messages : 31 Age : 34 Date d'inscription : 12/11/2006

tout les gardes étaient en cercle autour de ce combat manifestant leur gout pour la violence. Mais leur soif fut stoppé par uen arrivé. le silence s'installa. A chacun de ses pas le metal froid de son armure qui s'entrechoquait fesait frissonner les hommes qu ise reculait et 'inclinaient respectueusement.

Le cercle fut dissout et Slorak ,le roi en personne se tenait debout face aux deux chevaliers. il les fixa a tour de role, de son air inquietant.

Que signifie tout ce vacarme ?

Lucifel ne s'inclina pas et avec un sourire cruel répondis à son roi.

Oh rien on s'échauffé seulement seigneur, mais on s'est trop pris au jeu...mais je suis content de voir que même les femmes peuvent dévoiler des capacités démoniaque.

Lucifel se mis devant le roi une main sur son masque des morts pour calmer sa soif de combat. Ce masque, plus talismant que masque était la seul marque qu'il avait gardé de son séjour en enfer et de sa force qu'il avait acquise, une force démoniaque et sans limite face à la destruction..

Malheureusement son coup n'avait pas porté, et malgré toute la puissance qu'elle avait placé dans son geste il fut arrêté par Lucifel. Il lui sourit mesquinement et la frappa de nouveau dans les côtes déjà endommagées. Elle tomba au sol, sous la douleur elle dut lacher son épée qui perdit toute vie et sa lame se fit froide et terne.

Il lui tendit la main pour l'aider à se relever, mais elle n'était pas de ces jeunes donzelles sans force et sans dignité. Malgré toute la souffrance qu'infligeaient ses côtes, elle se redressa sans l'aide de personne.

- Mes côtes sont cassées? Et alors? Qu'en as-tu à faire?

Puis un silence se fit dans l'assistance et on entendit distinctement le cliquetit d'une armure qui s'approchait. Le roi en personne venait d'entrer dans la salle des gardes, réservées aux soldats et non pas aux grands seigneurs de la guerre. Seniel se laissa tomber à genoux, montrant le plus grand respect envers son roi.

Il posa une question et se fut Lucifel qui fut le premier à répondre. La jeune femme rammassa son épée et s'en aida pour se relever. Elle fusilla littéralement Lucifel du regard et ajouta

- Broutille devenue boutade, Seigneur.

Ce fut une fois qu'elle retrouva le silence, qu'elle vit sa vision devenir floue et de nouveau le sang monta dans sa bouche. Elle essuya machinalement sa joue, d'où le sang coulait toujours et se tint droite et fière malgré l'incommensurable douleur qui lui parcourait la cage thoracique. Sa respiration devenait sacadée, mais elle ne fit rien parraitre.

Son regard noir parcourait l'assistance et un par un, ils baissèrent les yeux, venant d'être humilié par sa capacité au combat. Jamais pareil ils n'avaient vu une femme se battre ainsi. Une nouvelle fois, l'animosité brillante dans ses yeux elle s'adressa à Lucifel

- Nous n'avons pas fini cette joute "amicale"... La prochaine fois, cela ne se passera pas comme ça.

Lucifel souria et s'inclina.

Mais pas de probléme trés chére dame, vous méritez d'être combattue, et j'ose espérer que la prochaine fois aucune blessure ne vous sera infliger, apprenez que je e tue pas mes alliés, veuillez excuser monm anque de retenue. La prochaine fois je ferez cela dans la propreter.

On aurais dis des excuses et de la courtoisie, mais le therme de propreté désignait découper le corps sans briser les os...une chose horrible si on en venait a perdre des membres.

Mon roi, je crois que nous avons la une forte tête et une fine lame, je demande à être son compagnon de route lors de nos raids, je n'ai jamais eu d'aussi puissante aura à mes cotés...et j'avoux que sa force serait préférable pour raser une ville, bien que j'y arrive seul, à nous deux en quelque heures l'affaire serait réglé...enfin si elle le veux bien, vu qu'elle à l'air rancuniére...il faudra que je la batte pour qu'elle accepte...j'aime cette solution devoir encore lui mettre sa raclé...quelle joie.[/b]

Tout Puissant Nombre de messages : 31 Age : 34 Date d'inscription : 12/11/2006

Slorak avait décidement des chevaliers pret a tout pour assouvir leur pulsion guerrière. il allait les satisfaire.

J'ai eu écho des agissement d'un groupe de rebelle qui pronerait ma mort, ramener moi leur chef, il dois etre en ville. trouver le et tuer tout ses hommes....ramenez moi ce dernier vivant, je souhaiterai m'entretenir avec lui...

Lucifel se tourna vers Slorak et ses yeux devinrent rouge brillant et tel deux flamme, sa voix se fit menaçante et cruel.

Et ou est cette ville?

Il était clair que Lucifel voulait tuer, et se battre, sa rage se fit sentir et les hommes reculérent sur son passage. Lucifel menaçant, avançait et son masque des morts brillait, rouge et menaçant sur son torse, il avait posé son armure qui brilla à son passage.

Je vous confie mon armure, prenez en soin, et n'essayez pas de la mettre, il y a en ce monde des objets qui n'obéisse qu'à certain, et comme mon épée, mon armure à une âme, je suis le seul à l'avoir dompté, le seul à communiquer avec...n'y touchez pas, même vous majesté, il en va de votre vie.

Les paroles de Lucifel se firent menaçant et ses yeux rouge comme des braises fixérent tout le monde, puis redevinrent gris pâle.

Une fois en présence de son roi, Seniel ne répondit pas, mais serra la garde de son épée si fort qu'un mince filet de sang goutta le long de la lame. Elle commença à trembler de haine face à cet homme qui se payait sa tête, mais elle ne dit rien, seuls ses yeux noirs flashèrent de toute la haine inimmaginable.

Puis le roi parla et demanda à ce qu'on rammène un homme pour qu'il s'entretienne avec Slorak, elle acquiesça mais ne dit rien. Bien sur qu'elle irait, bien sur qu'elle obéirait à son seigneur. Malheureusement, Lucifel décida lui aussi d'y aller. Elle devait donc y aller avec cet homme surhumain, telle était la volonté de son roi.

Lucifel retira son armure, prévenant quiconque d'y toucher. Elle esquissa un sourire un peu hypocrite. Puis quand il demanda où se trouvait la ville, son sourire s'agrandit et elle répondit

- C'est dans la ville en bas de la forteresse, cher ami, qu'il nous faut aller. C'est ladite ville dont notre roi a parlé. Alons-y...

Elle s'inclina et dit au roi

- Monseigneur, vous aurez cet homme avant même de nous voir partis...

Puis sans attendre Lucifel sortit de la pièce demanda un cheval et se mettant en selle le pressa d'un coup de talon violent, direction la ville...

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